Histoire de Plémy

Des vestiges de l’époque néolithique témoignent d’une occupation humaine très ancienne (menhirs et souterrain du Drény, haches…).
Au village du Breuil, ont été mis à jour les fondements d’une villa gallo-romaine avec un mobilier archéologique important.

Origine du nom :

À l’ère chrétienne, Plémy « Plémic » est cité dès 1132. Plé (« ploe » en breton) la paroisse de Saint-Mieux ou Saint-Méoc (en breton) nom du moine fondateur, venu de la Cornouaille anglaise.
On note au village de Saint-Meux (Saint-Mieux autrefois) la présence d’une chapelle dont il reste une vieille croix monolithique.
Au Moyen-âge, la paroisse de Plémy dépendait de la Seigneurie de Moncontour, place forte avec son château et ses fortifications qui appartenaient au comté de Penthièvre.
De nombreux fiefs gravitaient autour de la citadelle : Le Vauclair, Launay-Costio, Le Bouillon, La Ville Norme, Brangolo, Les Aulneaux, Le Gué…
À l’aube de la révolution, les Plémytains sont les seuls en Bretagne à réclamer dans les cahiers de doléances « une école dans chaque paroisse ».
En janvier 1790, François Doré Desmaisons des Alleux est le premier maire élu de la commune de Plémy.

Gare de Moncontour située sur la commune de Plémy

Durant 10 ans, les Plémytains vont vivre une période très agitée dans cette région où les paysans rejoignent souvent les chefs chouans opposés aux idées révolutionnaires et en particulier à la
constitution civile du clergé. Le 9 octobre 1791, plusieurs centaines de Plémytains s’opposent à l’installation du vicaire « constitutionnel » qui doit remplacer l’abbé « réfractaire ». Le fait le plus marquant s’est déroulé Le 17 juin 1798. Une troupe de chouans menés par le chef Duviquet attaque l’auberge de la Mirlitantouille et abat quatre gendarmes et quatre soldats.
Au XIXe siècle, la chute du tissage des toiles de lin à domicile qui apportait à une population paysanne pauvre un revenu supplémentaire, entraîne une misère accrue.

En 1838, des propriétaires du canton de Plouguenast fondent le premier comice agricole pour promouvoir de nouvelles techniques sur des terres peu fertiles souvent constituées de landes.
À partir de 1920, les axes routiers entre Moncontour/Loudéac et Moncontour/Ploeuc subissent d’importantes modifications : on élargit la route, dévie les villages. En 1900, le train surnommé « La
chouette » arrive de Saint-Brieuc jusqu’à Plémy, il s'arrête à la gare de Moncontour et à la gare de La Tantouille. En 1920, on prolonge la ligne vers Bel-Air et Loudéac.